Avec Octobre s’ouvre, dans notre Eglise, le mois de la mission universelle. De grandes figures comme Thérèse de Lisieux (fêtée le 1er octobre), François d’Assise (le 4 octobre) ou encore
saint Luc (le 18 octobre) orientent notre réflexion vers cet objectif essentiel pour tout chrétien. Pour ma part, dans la foulée du message du Pape François, je me contenterai d’en relever
quelques caractéristiques majeures, à la lumière d’un passage de l’évangile de saint Luc où l’on entend précisément Jésus envoyer ses disciples en mission (Lc 10, 3-11) :
« Allez ! », leur dit-il.
A la lecture du texte évangélique, il nous faut d’abord constater que Jésus envoie tous ses disciples, sans exception, sans leur demander un quelconque diplôme ou titre de capacité. Les
proches de Jésus sont des gens simples, sans grande érudition et pourtant ce sont eux que Jésus choisit pour la mission. Dans la foulée, Jésus les prévient que la mission confiée ne sera
pas nécessairement de tout repos, qu’ils rencontreront l’hostilité, le rejet : « Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups » ; il poursuit en invitant ses
disciples à la simplicité, au dépouillement : « N’emportez pas de bourse, pas de sac, pas de sandales ». Enfin, Jésus termine en donnant le contenu du message
missionnaire : « Dans quelque ville que vous entriez et où l’on vous accueillera, guérissez les malades qui s’y trouveront et dites-leur : ‘ Le Règne de Dieu est arrivé
jusqu’à vous.’ » Ainsi donc, il ne s’agit pas de vouloir diffuser une idéologie religieuse ou proposer une morale aussi élevée fût-elle, mais bien, à la suite du Christ, d’annoncer au
monde d’aujourd’hui souvent déboussolé, à tous nos contemporains en quête de sens, que Dieu les aime tels qu’ils sont et qu’Il ne cesse de vouloir leur bonheur. C’est bien là l’essentiel du
message chrétien.
Dans son message pour la Journée missionnaire mondiale du 22 octobre prochain, le Pape François redit avec force l’exigence de « sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre
toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Evangile. » Il ajoute encore : « La mission dit à l’Eglise qu’elle n’est pas un but en soi, mais bien un humble
instrument au service du Règne de Dieu. » Vaste et beau programme que celui-là ! Mettons-nous en route pour le vivre… peut-être aussi à travers le tout nouveau site internet
de la paroisse que je vous invite à consulter régulièrement (www.paroissegelbressee.be). Je remercie très chaleureusement Sylvie Francotte de l’avoir réalisé et Martine Cogels d’en assurer
la mise à jour.
Abbé Daniel Chavée